Manifestation

- Diverses Catégories De Belligérants - Objectif Du Retour De Tshombe A Pouvoir Pour Les Mercenaires - Connaissance De La Géographie Locale Des Mercenaires Visible - Déplaces Internes Et Refugies Suite A La Défaite Des Troupes Congolaises

Causes

- L’indépendance Du Pays A Conduit Plusieurs Planteurs Au Mercenariat - La Défaite De La Sécession Katangaise - L'éviction De Tshombe Comme Premier Ministre Et Premier Soutien Des Mercenaires Au Congo

Concequences

- Regain De Nationalisme Populaire - Réduction Du Phénomène De Tribalisme - Coopération Intertribale Accrue - Emergences Des Groupes Armes Nationaux Vu Le Manque D’implantation De L’armée Régulière Sur L’étendue Dy Pays

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Documments connexes

Autres informations

Jean Schram est un mercenaire belge opérant avec Bob Denard, un Français venus au Congo aux côté de Moîse Tshombe pendant la sécession katangaise. Ils sont appelés les "Affreux". En 1964 ils sont aux côtés du gouvernement central du Congo où Moîse Tshombe est déjà intégré comme chef du Gouvernement. Dès le coup d'Eta d eMobutu en 1965, ils les garde pour lui permettre d'encadrer l'armée nationale congoalise "ANC" mais ici ils porte le nom des "Volontaires étrangers" constitués en trois unité dirigées respectivement par Mike Hoare, Bob Denard et Jean Schramme. Le 7 juillet de la même année, la ville de Bukavu était tombée entre les mains des mercenaires dirigés par le belge Jean Schramme (secondé par son compère français Bob Denard, qui quitta vite cette aventure), et des combattants "Katangais".Fin novembre, les Katangais rentreront au Congo sur la foi d'une amnistie accordée par le Président Mobutu, mais seront emprisonnés et ils mourront pour la plupart en détention ou exécutés; tandis que les mercenaires, dont lui-même Jean Schramme, ne seront évacués du Rwanda par la Croix-Rouge Internationale qu'en avril 1968. En occupant Bukavu, Jean Schramme y avait créé ce qu’il avait appelé "Etat des Volontaires Étrangers"(EVE). Il était soutenus par la France et la Belgique, et forma un Gouvernement de Salut public dont il confia la direction au Colonel Léonard Monga (un jeune officier katangais frais émoulu de l'Ecole Royale militaire belge). Schramme annonça que son objectif était de renverser le Président Mobutu, et parvint à tenir tête à son armée pendant environ 4 mois.