Manifestation

 Affrontement armé entre les forces régulières congolaises et les troupes du CNDP,  Rébellion de Laurent Nkunda,  Exactions sur les civils, Mise place d’une administration parallèle dans les zones occupées. Déplacement massif des populations locales dans la Province du Nord-Kivu

Causes

 Le prétexte de protéger les minorités Tutsis en RDC, Le contrôle des ressources naturelles dont les minerais et les bois,  Les ambitions de balkanisation de la R.D. Congo,  Reproduction des revendications du RCD déjà intégré dans différentes instances nationales, L'appuie par les pays voisins dont le Rwanda et l'Ouganda

Concequences

 Massacres de 150 personnes dont 14 enfants dans la ville de Kiwanja entre le 4 et le 5 novembre 2008,  Plus de 2 millions de personnes déplacés fuyant les atrocités, Création d'une administration parallèle dans la province du Nord-Kivu,  Intégration des combattants rebelles du CNDP dans l'armée régulière, l'administration et dans différents secteurs de la vie nationale, Et passage du CNDP de groupe armée au parti politique

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Documments connexes

Autres informations

Le CNDP a officiellement vu le jour le 06 juillet 2006 dans la province du Nord-Kivu. Il est l'héritier d'ONG locales, comme Synergie Nationale pour la Paix, qui entendait lutter contre "l'idéologie du génocide" anti-tutsi. Le groupe a achevé sa mue fin septembre, quand il a annoncé sa transformation en "mouvement de libération nationale", appelant les Congolais à se soulever contre le gouvernement. Avec 3.500 hommes, le CNDP "veut se donner une image politique, mais reste un mouvement militaire", observe une source diplomatique. Le 8 octobre 2008, le CNDP avait attaqué à partir de 04 heures du matin, la localité de Rumangabo, dans le Territoire de Rutshuru. Le CNDP prend fin le 23 mars 2009 à la suite de la signature d'un accord avec le Gouvernement congolais. L’accord prévoyait la libération des prisonniers, la transformation du CNDP en parti politique, les retours des réfugiés se trouvant dans les pays limitrophes de la RDC et dont sont issus la grande majorité des rebelles, l’intégration des civils membres du CNDP au sein des institutions gouvernementales ainsi que l’intégration des forces du CNDP dans l'armée congolaise. Elle deviendra en 2012 le Mouvement du 23 mars.