Manifestation

Affrontement avec les Forces Armées Congolaises, exactions conjtre les civiles, création d'une administration parallèle dans les parties occupées, Engagement des forces onusiennes aux côtés des forcres armées congolais

Causes

Pretexte du non rrespect des accords entre le Gouvernement congolais et le CNDP, les accords du 23 mars 2009. La convoitise des ressources de la RDC, les veléités expensionnistes du régime de Kigali. Le prétexte de la non-finalisation du processus d'incorporeration les anciens rebelles du CNDP dans l'armée et dans la politique.

Concequences

Crimes de guerre commis à grande échelle, y compris des exécutions sommaires, des viols et des recrutements de force de 137 jeunes hommes et garçons dans le territoire de Rutshuru ayant pour la plupart moins de 15 ans. Exécution de 33 jeunes qui tentaient de s'efuir, le M23 a violé au moins 46 femmes et filles dont une âgée de 8 ans. Les rapports ne donnenet pas le bilan global des personnes massacrées pendant cette période.

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Documments connexes

Autres informations

Le 6 juillet 2012, le M23 a attaqué la ville de Bunagana, à moins d'un kilomètre de la frontière avec l'Ouganda et l'a conquise.Les rebelles annonçaient la fin de l'offensive, si le gouvernement acceptait d'engager des pourparlers de paix avec eux. Après la mort d'un soldat de maintien de la paix indien, les Nations unies ont commandé des attaques contre les rebelles dans la région. En juillet 2012 les rebelles conquièrent Rutshuru, à 70 kilomètres au nord de Goma. Au petit matin du 10 juillet, ils sont à 40 kilomètres de Goma même. Après une trêve de plusieurs mois, les combats reprennent et, le 20 novembre, les rebelles du M23 prennent le contrôle de Goma et de ses alentours, après près de cinq jours de combats. L'armée congolaise se retire à Sake. Les rebelles demandent une négociation directe avec le président Kabila pour rétablir la paix en RDC. Dans la nuit du 4 au 5 novembre 2013, l'armée congolaise chasse les combattants du M23, au nombre de 400 à 450, des dernières positions qu'ils occupaient dans les montagnes du Nord-Kivu, à la frontière du Rwanda et de l'Ouganda. Les pertes sont selon l'armée congolaise de 292 morts dans les rangs du M23. Le 5 novembre, le M23 déclare qu'elle dépose les armes 25 et deux jours plus tard, environ 1 600 membres du M23 se rendent aux autorités de l'Ouganda. Après l'échec de l'élaboration d'un premier document commun sur un accord début novembre, la RDC et le M23 signent le 12 décembre à Nairobi un accord de paix qui confirme la dissolution du M23, définit les modalités de la démobilisation et conditionne à l'abandon de la violence la reconnaissance des droits de ses membres