Manifestation

 Affrontement armé entre l'armée régulière et les troupes de l'ancien n°2 de la région militaire, le colonel Jules Mutebusi issu du RCD-Goma,  Pillage des biens des civils  Viols des femmes surtout les fillettes

Causes

 Arrestation de deux membres de la garde rapprochée du colonel Mutebusi ;  Plusieurs fois Mutebusi était impliqué dans la circulation des munitions de guerre dans la ville de Bukavu, les autorités ayant voulu prendre les choses en main le feu a été déclenché (selon la MONUC);  La protection des populations Banyamulenge (tutsi) dans la ville de Bukavu considérées comme menacées)

Concequences

 Viol des femmes: une femme et sa petite fille violées au centre-ville de Bukavu par six soldats devant son mari le 03 juin 2004, le 04 juin 3 filles âgées de 3ans sont violées par six soldats sans pourtant toucher à leurs mères ;  Tueries des civils depuis Bukavu jusqu'à Minova en passant par Kabamba selon le rapport de Human Right Watch qui parle des dizaines de morts dans son rapport :  Pillages, déséquilibre économique et sécuritaire de la ville de Bukavu et tous les sites où ils ont été de Kamanyola (au Sud) à Minova (au Nord).

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Documments connexes

Autres informations

Les violences contre les civils à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, ont éclaté suite aux affrontements du 26 mai 2004 entre les soldats fidèles au Colonel Jules Mutebutsi, un commandant du Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Goma (RCD-G) qui avait été suspendu de l’armée nationale après l’intégration des militaires su RCD à la fin février 2004, et les forces pro-gouvernementales de la 10e Région militaire, nouvellement créée, sous le commandement du Général Mbuza Mabe. Le Brigadier Général Laurent Nkunda, un autre commandant du RCD-G basé au Nord-Kivu, a déplacé un millier de ses soldats au sud pour aider Mutebutsi à prendre le contrôle de Bukavu le 2 juin. Laurent Nkunda a prétendu “vouloir protéger son peuple.” Des Banyamulenges avaient été assassinés, tout comme d’autres civils, mais il semble peu probable que les opérations militaires aient été motivées uniquement par ce souci.