Manifestation

 Tuerie des populations à l'arme blanche et à feu,  Pillage des biens des populations civiles par les mercenaires burundais et les Banyamulenge venus accomplir ces atrocités;  Terreur dans la communauté.

Causes

 Vol des vaches appartenant aux Banyamulenge;  Haine et rivalité communautaires poussant à des revendications d'autochtonie par les Bafuliiru, le Barundi et les Banyavyura présents dans cette entité (Chefferie Plaine de la Ruzizi)

Concequences

 Pillage des ménages toute la nuit. L'estimation des biens volés n'est pas révélée.  Bilan humain de 8 personnes au premier massacre et de 37 au second massacre ;  Renforcement de la logique de des conflits communautaires issues des accusations mutuelles des deux communautés présentes: Bafuliiru et Barundi.  Traumatisme pour les familles des victimes dont plusieurs ont abandon" leurs domiciles plus tard.

Galerie

Documments connexes

Autres informations

Mutarule se trouve au Sud-Kivu dans la Territoire d'Uvira, Chefferie Plaine de la Ruzizi, groupement de Luberizi dans le village de Katekama. Il est situé sur la route nationale n°5 (Bukavu-Uvira). Deux massacres ont eu lieu dans cette contrée: le 15 Août 2013 et le 06 Juin 2014. En 2013, 8 personnes massacrées dans leurs maisons à la suite d'un assaut dont les auteurs sont considérés comme des Banyamulenge et Burundais qui sont la plupart des fois à la base des violences dans ce milieu. Grâce à l'intervention des miliciens maï-maï ont pu arrêter cette première tranche des massacres. En 2014, le vendredi 06/06 vers 19h, des crépitements des balles se rapprochent des habitations et vers 20h, à l’église les cris et crépitements de balles se mélangent, les assaillants ont attaqué les fidèles de la 8ème CEPAC Mutarule en veillée de prière. Ceux qui sont attrapées sont égorgées par couteau et machette et ceux qui fuient sont abattus par balle. Ensuite ils se dirigent vers l’hôpital non loin de l'église où une fille est égorgée et dans le quartier, les maisons sont brulées, les habitants tués par balles, par machette ou calcinés dans leurs maisons. Lors de de ce massacre, malgré l'alerte lancé entre 19h et 1h du matin, ni la MONUSCO située à Sange, ni les FARDC basées à Sange et Luberizi ainsi que l’unité FARDC de Mutarule n'ont pas pu agir pour arrêter le massacre. Bilan: 31 personnes massacrées et plus de 27 personnes blessées. Des biens pillés, des centaines de maisons brûlées, l'Eglise 8ème CEPAC incendiée ainsi que l'hôpital de la place.