Manifestation

 Travail forcé ;  Imposition de la religion destruction des valeurs traditionnelles ;  Expropriation des terres et déplacements des populations indigènes ;  Tortures et emprisonnement dans des conditions inhumaines ;  Pillage du patrimoine culturel dont les œuvres d'art.

Causes

 Colonisation et exploitation des matières premières ;  Recherche de la main d'œuvre pour travailler dans les plantations, mines et usines des colons ;  Logique de superposition raciale contre les Noirs/Congolais.

Concequences

 Appauvrissement des indigènes expropriés de leurs terres ;  Mort de plusieurs Congolais sur les chantiers de construction (routes, chemin de fer, mines etc.) ;  Perte du patrimoine culturel et abandon des valeurs traditionnelles.

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Documments connexes

Autres informations

Le roi Léopold II ayant cédé l’Etat Indépendant du Congo à la Belgique à la suite de l’endettement et de rapports accablants sur les actes commis contre les indigènes, la communication devient opaque sur les violences à l’encontre des indigènes. Néanmoins l’oppression se poursuit contre la population locale soumise à des travaux forcés et aux traitements racistes similaires à ceux de l’époque léopoldienne. Cela ne se fait pas sans résistance de la part des Congolais. En 1912, par exemple dans les mines d’or de Kilo et Moto (ancienne Province Orientale) les colons font face à la révolte contre le travail forcé dans les mines. Cette révolte aboutit à des centaines des morts parmi les indigènes soumis aux travaux forcés. On peut aussi considérer que les accusations contre la gestion du roi Léopold II au niveau international peuvent avoir servi de puce à l’oreille à la Belgique et auraient limité l'ampleur des violences pendant la colonisation.